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jeudi 11 novembre 2010

Notre-Dame-des-Landes, toujours de la propagande…


Les lecteurs d’Ouest France et tous les autres habitants du département ont reçu la semaine écoulée dans leur boîte aux lettres le magazine du conseil général en faveur de l’aéroport du Grand Ouest. Cette propagande comporte nombre d’approximations et de mensonges.

Le titre « un engagement pour l’avenir » est contredit dès les premières lignes de la page 14 où l’on nous parle d’un vieux  projet « porté depuis 40 ans par les collectivités locales ». Si un projet des années 1960 avait eu un véritable intérêt, il y a longtemps qu’il aurait été fait.

Le deuxième argument (p.14) évoque la saturation à 4 millions de passagers de l’actuel aéroport. Ceci n’a pas de sens, un aéroport ne sature pas en fonction d’un nombre de passagers mais en fonction du nombre de mouvements d’avion qui est resté stable ces dernières années.

Les propos de la p.17 sont contradictoires et exagérés. On évoque les lignes internationales de Nantes atlantique. Premièrement elles ne le sont pas vraiment, elles sont seulement méditerranéennes (Grèce, Tunisie, Maroc et… Corse). On veut nous faire croire que cela va faire venir des touristes dans l’Ouest donc de l’activité économique. C’est tout le contraire, ce sont des destinations vers les clubs de vacances qui font que les touristes de l’ouest vont chercher ailleurs le soleil et dépenser leurs économies.

Mais l’argument le plus invraisemblable est à la page 21, c’est celui d’un avocat nantais qui dit « On n’ira pas en Asie en bicyclette ». Il ne faut pas rêver, il n’y aura jamais de lignes aériennes Nantes-Shanghai ou Nantes-Tokyo. Pour aller en Asie même avec Notre-dame-des-Landes, il faudra toujours passer par Paris. Preuve en est la fermeture de la ligne Lyon New York qui a tenu un an de juillet 2008 à août 2009  faute de clients nord américains voulant se rendre dans la capitale des Gaules…

Pour conclure nos élus régionaux et départementaux ont décidé pour nous, ils ont voté des crédits conséquents pour ce projet .Le seul problème est qu’ils n’ont pas pu le faire en connaissance de cause, ils n’ont même pas eu accès au texte de l’accord entre l’Etat et le concessionnaire Vinci.

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